CDI intérimaire chez Ergalis

Quand on parle du CDI, le bénéfice de la stabilité de l’emploi revient systématiquement. A l’inverse, le statut intérimaire ne semble pas inspirer un tel équilibre professionnel. C’est désormais révolu avec le CDII. Appelé plus communément Contrat à Durée Indéterminé Intérimaire, ce statut proposé par la profession révolutionne désormais le rapport à l’intérim. Zoom sur ce dispositif.

Qu’est-ce que le CDII ?

Créée en 2014 et intégré au Code du Travail depuis 2018,  le CDI Intérimaire permet aux agences d’emploi d’embaucher des salariés intérimaires en CDI.

Ces salariés effectuent des missions dans les entreprises clientes de l’agence d’emploi.

Concrètement, cela donne quoi ?

Comme pour toute embauche en CDI, un contrat à durée indéterminé est signé entre l’agence d’intérim et le candidat. Le contrat définit :

• les métiers (3 maxi) que peut exercer le salarié,
• la rémunération minimale mensuelle garantie (GMMR*),
• le temps de travail,
• le périmètre géographique où il sera détaché.

A chaque mission, l’agence d’emploi remet au salarié une lettre de mission, dans laquelle figurent les informations concernant la mission à effectuer (qualification, rémunération, durée, période d’essai et lieu de travail).

Contrairement à des missions d’intérim, la durée dans le cadre d’un CDII peut s’étendre jusqu’à 36 mois (18 en intérim).

Dans l’éventualité où un salarié constate que l’une de ses missions en CDII n’est pas en adéquation avec son profil, le contrat peut être rompu de sa part. Pour aller jusqu’au bout de cette initiative, une période probatoire est à respecter : deux jours pour toute mission inférieure à un mois, trois jours pour une mission entre un et deux mois, et cinq jours pour toute mission supérieure à deux mois.

De même, le CDII peut être rompu à tout moment. Encore une fois, les procédures à respecter sont les mêmes que celles d’un contrat à durée indéterminée, et ce, quel que soit le cas de figure : une volonté du salarié, de l’employeur ou lors d’une rupture conventionnelle.

Que se passe-t-il quand la mission est terminée ?

Plusieurs possibilités :

• Votre agence vous trouve immédiatement une nouvelle mission et contrairement à l’intérim il n’y a pas de délai de carence,
• Vous souhaitez prendre vos congés payés pendant cette période d’intermission,
• Votre agence n’a pas d’autres missions à vous proposer et dans ce cas vous serez rémunéré sur la base de la GMMR.

La prime de précarité que l’on perçoit à l’issue d’une mission temporaire n’existe pas dans un contrat en CDI Intérimaire.

En résumé, quels sont les avantages du CDI Intérimaire pour un client et un intérimaire ?

• Pour les clients : c’est la garantie d’avoir un intérimaire formé sur une durée très longue.
• Pour les intérimaires : c’est envisager l’avenir sereinement avec un parcours professionnel sécurisé. Les similitudes entre un employé en CDI intérimaire et un autre en contrat à durée indéterminée sont nombreuses : un salaire garanti par un employeur unique (l’agence d’intérim), des congés payés, une mutuelle et la facilité des démarches pour trouver un logement ou pour faire un emprunt ou encore accéder à des formations.
• Pour les agences d’emploi : c’est l’opportunité d’offrir un avenir professionnel stable à ses meilleurs intérimaires et d’attirer des nouveaux talents.

Que disent les chiffres

• En 2019, plus de 273 000 intérimaires ont signé un CDI. Parmi les personnes les plus concernées par le CDII, nous retrouvons : les ouvriers non-qualifiés (50%), les ouvriers qualifiés (30%), ainsi que les cadres et les professions intérimaires (15%).
• Pour Ergalis, c’est plus de 320 collaborateurs qui nous ont fait confiance pour sécuriser leur avenir professionnel.
• Et vous, si vous donniez un nouvel élan à votre carrière en signant un CDI avec Ergalis ! Prenez contact avec votre agence pour en savoir plus.

*La GMMR : Garantie Minimale Mensuelle de Rémunération: Celle-ci est plafonnée selon le statut de chaque salarié : l’équivalent du smic à temps plein. Elle ne doit pas être inférieure au montant du SMIC horaire multiplié par 151,67 heures pour les ouvriers et employés. Cette garantie minimale ne peut être inférieure au montant du SMIC horaire majoré de 15% pour les agents de maîtrise et techniciens 25% pour les intérimaires cadres. La rémunération du salarié intérimaire ne doit pas non plus être inférieure à 70% du taux horaire de la dernière mission.